A l’étranger, les euthanasies pour souffrances psychiques sont déjà une réalité

La proposition de loi d’Olivier Falorni prévoit la mort provoquée pour « souffrance psychologique ». A l’étranger, ces législations sont déjà une réalité. Elles ont malheureusement permis la mort provoquée de personnes souffrant uniquement de troubles psychiques. 

  • T.N., 38 ans, Belgique : T.N. souffrait de troubles psychiatriques depuis l’enfance et avait effectué plusieurs tentatives de suicide. Elle a été euthanasiée pour souffrances psychiques. Sa famille a contesté la légalité de l’acte, estimant que sa demande résultait d’une rupture amoureuse récente.
  • M.V., 20 ans, Pays-Bas : victime d’abus sexuels, souffrait de stress post-traumatique, d’anorexie et de dépression. Après des années de traitement, elle obtient l’euthanasie en 2016
  • Z.T.B., 28 ans, Pays-Bas : atteinte de dépression, d’autisme et de trouble de la personnalité, elle reçoit l’approbation pour une euthanasie
  • N.H., 50 ans, Belgique : après un viol en 2016, développe des troubles post-traumatiques sévères. Après des années de soins, elle obtient une euthanasie.
  • G.L., 56 ans, Belgique condamnée pour avoir tué ses cinq enfants, elle passe 15 ans en psychiatrie. En 2023, elle bénéficie d’une euthanasie
  • F.V.D.B., 52 ans, Belgique : condamné pour viols et meurtres, il demande l’euthanasie en prison pour motifs psychologiques.
  • A.U., homme, Suisse : souffrant de schizophrénie, il est assisté dans son suicide

M.A., homme, Canada : diagnostiqué avec un trouble bipolaire, reçoit une aide médicale à mourir alors qu’il est en permission de sortie d’un hôpital psychiatrique. Le cas a soulevé des critiques sur la précipitation du processus.

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