La proposition de loi Falorni examinée à partir du 12 mai veut permettre à des personnes présentant une « souffrance psychologique » de programmer leur mort. C’est une capitulation, pas une compassion.
Nous, psychologues, psychiatres et psychothérapeutes, refusons de devenir les témoins impuissants d’un système qui renonce à soigner, à accompagner; qui abandonne en somme. Chaque jour, nous luttons pour redonner espoir à ceux que le désespoir submerge. Et nous savons que la souffrance psychique n’épargne personne; surtout pas les personnes fragilisées par l’âge, l’isolement ou la maladie.
Valider la mort comme réponse à cette souffrance psychique, c’est trahir nos patients. C’est inciter au suicide, c’est piétiner nos efforts, nos engagements, nos valeurs.
Nous disons non. Sans compromis.
Alors que les discours en faveur de l’euthanasie dominent l’espace public, je rappelle à mes élus que notre devoir républicain est d’accompagner, pas d’écarter les plus vulnérables. Je m’oppose à toute législation qui affaiblirait le droit aux soins pour ceux qui en ont le plus besoin.
La légalisation de l’euthanasie, souvent présentée comme un progrès humaniste, ouvre pourtant la porte à des dérives silencieuses mais bien réelles. Derrière le vernis de la compassion, les chiffres et les faits montrent une normalisation inquiétante de la mort administrée.
Le délai qu'il faudra pour confirmer sa demande de mort.
👉 Et ce délai pourra être réduit
d'amence et 1 an d'emprisonnement
👉 Les peines que risqueront des soignants ou des proches qui tenteraient de dissuader la personne d’avoir recours à la mort provoquée.
La mort provoquée devient un soin
Soignants… ou exécuteurs ?
La loi confie aux médecins le droit de tuer, malgré le code de déontologie.
Les pharmaciens devront délivrer des substances létales
La loi ne leur reconnaît aucune clause de conscience. Une profession entière mobilisée pour produire la mort.
Une simple demande orale suffira
Pour obtenir la mort, il ne faudra ni demande écrite, ni signature, ni témoin
Une confirmation à distance
Une procédure létale en tout lieu
Une décision solitaire
Le médecin pourra décider de donner la mort sans procédure collégiale ni contre-pouvoir
Un contrôle après la mort
La commission de contrôle ne pourra examiner le dossier qu’après la mort de la personne
Pas de recours possible
Les proches n’auront pas le droit de contester la décision létale.
Elle introduit la mort provoquée (euthanasie et suicide assisté) dans le champ des soins, créant une confusion entre acte de soin et acte létal.
Cette expression floue est trompeuse. Elle recouvre l’euthanasie (administration d’une substance létale par un tiers) et suicide assisté (auto-administration de la substance).
Elle pourrait contraindre les professionnels de santé à abandonner leurs patients s’ils ne souhaitent pas participer à l’acte létal.
Non, ils reposent sur des notions floues, non médicalement stabilisées (« phase avancée », « souffrance insupportable », etc.), laissant une large marge d’interprétation qui ouvrirait la mort provoquée à un nombre considérables de pathologies.
Il pourrait criminaliser les professionnels (médecins, psychologues, accompagnants) et les proches qui cherchent à proposer des alternatives ou à dissuader un patient de recourir à l’euthanasie, y compris dans un objectif de prévention du suicide.
Plus d’un million de personnes atteintes de maladies chroniques ou graves pourraient théoriquement y être éligibles selon une interprétation large des critères.
Non, elle peut être orale, sans témoin, sans procédure collégiale, et avec une traçabilité insuffisante, contrairement aux exigences plus strictes des pays ayant légalisé la mort provoquée.
Non. Les proches et la personne de confiance ne sont pas consultés, ni même informés de la procédure, et ne disposent d’aucun droit de recours.
Non, il est exercé uniquement a posteriori, sans dispositif de contrôle indépendant en amont, ce qui ne permet pas de prévenir efficacement les abus.
Elle affaiblit les garanties de discernement, minimise les contre-pouvoirs médicaux, raccourcit les délais de décision, et expose à des dérives graves éthiques et humaines.
Elle introduit la mort provoquée (euthanasie et suicide assisté) dans le champ des soins, créant une confusion entre acte de soin et mise à mort.
Cette expression floue est trompeuse. Elle recouvre l’euthanasie (administration d’une substance létale par un tiers) et suicide assisté (auto-administration de la substance).
Elle pourrait les contraindre à participer à des actes létaux, malgré leur clause de conscience, en leur imposant d’orienter les patients vers des collègues favorables à l’acte, créant tensions et confusion éthique.
Non, ils reposent sur des notions floues, non médicalement stabilisées (« phase avancée », « souffrance insupportable », etc.), laissant une large marge d’interprétation.
Il pourrait criminaliser les professionnels (médecins, psychologues, accompagnants) et les proches qui cherchent à proposer des alternatives ou à dissuader un patient de recourir à l’euthanasie, y compris dans un objectif de prévention du suicide.
Plus d’un million de personnes atteintes de maladies chroniques ou graves pourraient théoriquement y être éligibles selon une interprétation large des critères.
Non, elle peut être orale, sans témoin, sans procédure collégiale, et avec une traçabilité insuffisante, contrairement aux exigences plus strictes des pays ayant légalisé la mort provoquée.
Non. Les proches et la personne de confiance ne sont pas consultés, ni même informés de la procédure, et ne disposent d’aucun droit de recours.
Non, il est exercé uniquement a posteriori, sans dispositif de contrôle indépendant en amont, ce qui ne permet pas de prévenir efficacement les abus.
Elle affaiblit les garanties de discernement, minimise les contre-pouvoirs médicaux, raccourcit les délais de décision, et expose à des dérives graves éthiques et humaines.
Alors que les discours en faveur de l’euthanasie dominent l’espace public,
je rappelle à mes élus que notre devoir républicain est d’accompagner,
pas d’écarter les plus vulnérables. Je m’oppose à toute législation
qui affaiblirait le droit aux soins pour ceux qui en ont le plus besoin.